AVERTISSEUR SONORE

ou: KLAXON

Vous voici avertis non pas par une sonorité quelconque mais en bonne et due forme par écrit: Jeudi le Panier klaxonnera.
Il faut constater que le quartier du Panier a du mal à s'inscrire dans le paysage du flâneur et/ou shoppeur marseillais. Les habitants de notre belle ville semblent pour beaucoup encore ignorer que ce quartier offre une grande variété de boutiques de créateurs, d'ateliers, de galeries, de bistrots et bars sympathiques où l'on peut soutenir l'économie française en achetant local, voire très local c'est à dire créer sur place même! On a parfois le sentiment que la ville veut garder jalousement ce quartier à l'abri de tout regard curieux - comment sinon expliquer le manque absolu d'indications et de signalétique permettant de savoir que l'on se trouve à proximité du plus ancien quartier de la ville?
Tout cela changera - espérons le - grâce à des manifestations comme ce coup de klaxon qui sera poussé jeudi dans le cadre de l'OFF et organisé par Christophe Cluzel de la Citerne du Panier.
Quinze lieux accueilleront à cette occasion des ateliers, expositions, performances et autres défilés.
Bird Song fêtera la première année de sa boutique avec une exposition de Pauline Vinçon tandis qu'en face Cyril Mabeka-Iuccioni aka Kalves expose et DJ Ron Watts assure l'ambiance musicale Chez Lucas. Au Vieux Panier, dans la maison d'hôte arty, on peut assister à une performance de Benjamin Maffeo alias OHIDO, à la Boutique Ephémère Charles Macaire illuminera nos jours et nos nuits et la nouvelle boutique équitable Tani Mena propose un atelier et une expo avec Elodie Bonaire et Koté Magnet.
Comme déjà l'année dernière, le Comptoir du Panier fera défiler des jolies filles dans les créations de ses marques (marseillaises!) préférées au son mixé par DJ Mister Franch Wax et un autre DJ, Phonkhead, chauffera l'ambiance au Bistrot des Pistoles. Au Bar André ce sera plus "soft" avec un concert de guitare jazz. Jungle pailles in the street by Matthieu Herreman proposera une installation chez Coton Way et chez Bella Candella vous êtes conviés à fabriquer des bougies merguez et à assister à une performance d'UndARTground by Acet. UndARTground propose d'ailleurs une deuxième performance en collaboration avec la galerie Oz dans ses propres lieux. A l'Invisible Galerie vous pouvez faire tatooer des objets que vous amenez, Moment Fish Spa vous accueille autour d'une exposition d'Aurélie Vagharchak. Un concert de JBO au Bar des 13 Coins et un autre défilé chez Coucoukoulou s'ajoutent à ce programme riche en découvertes! Évidemment on peut se restaurer dans les bars et bistrots du quartier et profiter d'autres lieux qui resteront ouverts à cette occasion.
Le Panier vous attend!!

DEUX JAMBES, DEUX PIEDS, MON OEIL

Ainsi est le titre d'une pièce que Monique Enckell a écrit en 1996. La Compagnie Éclairage Public en collaboration avec la comédienne et metteuse en scène Clotilde Baudon en ont fait une création partagée.
Pour cela ils ont réunis des acteurs, actrices, professionnels et techniciens du spectacle tout en invitant les enfants, à qui la pièce s'adresse, à participer. Durant tout le processus de création - commencé en janvier de cette année - les minots travaillent et donnent leurs avis sur la mise en scène, les costumes, la lumière, le son ou encore les décors. Leur imagination et leur créativité nourrissent ainsi le spectacle et permettent en même temps aux enfant de découvrir les différents métiers du spectacle, de jeter un regard derrière les coulisses.
Une fois abouti le spectacle sera présenté au public fin juin.
Dans l'idée de participation et du partage des structures du quartier - Théâtre de Lenche, Bibliothèque, centre Baussenque - sont associées au projet et les compétences de nombreux habitants ont été mises à contribution bénévolement (graphisme, dessins, photo, organisation...). C'est donc un projet de proximité qui crée du lien, qui rassemble les générations, qui fait travailler ensemble professionnels et amateurs, jeunes et moins jeunes, Marseillais depuis toujours et nouveaux arrivants!
Pour se faire une image de cette belle initiative, une répétition ouverte à tous aura lieux dans la cour de la Bibliothèque du Panier.
N'hésitez pas à venir, à accompagner vos enfants et petits enfants, à participer par votre présence à ce projet sympathique et à encourager tout l'équipe!

Place du Refuge
samedi 20 avril à 10h

LE PANIER EN IMAGES

Une nouvelle fois le Panier se transformera pendant une nuit et deux jours en livre d'images, en galerie déambulatoire.
Organisée par Les Ateliers de l'Image, la NUIT DE L'INSTANT est un projet autour de la photographie avec la volonté de diffuser l'image la plus contemporaine sous de s formes autres que la photographie papier pour un public le plus large possible. Les travaux sélectionnés s'exposent dans des lieux le plus variés dont certains ouvrent spécialement à cette occasion.
Pour cette quatrième édition vous êtes invités à vous promener dans une ambiance joyeuse et festive de lieu en lieu pour vous abandonner à la magie de l'image sous toutes les formes. Il n'y aura pas seulement pour les mirettes car vous pouvez aussi rentrer dans un appareil photographique géant (place des Pistoles), parler slovaque, écouter de l'accordéon ou déguster un verre de vin chez Fabienne et Lukas au Microcosmos Chai Urbain (16 rue de l'Evêché) en regardant se former "La Houle" une installation vidéo de Didier Nadeau et Nicolas Gerber.
Parmi les lieux qui participent à cet événement ne ratez pas la vidéo "Nightingale" de l'Irlandais Jaki Irvine à la Backside Gallery (88 rue de l'Evêché), "14,644" un diaporama sonore d'Ezio d'Agostino à la Grotte des Accoules (22 Montée des Accoules) avec une performance musicale d'Alain Accoules dans la soirée où le vernissage à la Citerne du Panier (17 rue St.Antoine) et à à la Traverse (28-38 rue Henri Tasso) de Dynamika, Photo Art Centrum basé à Kosice, ville slovaque qui est avec Marseille capitale de la culture cette année.
Reste à vous souhaiter "Bonne nuit"!

Vendredi, 12 avril à partir de 18h jusqu'à 2h du matin (certains lieux ferment à minuit)
Samedi, 13 avril : rencontres avec des artistes entre 14h et 18h
Visites accompagnées le vendredi à partir de midi sur réservation 04.91.90.46.76
Programme: ici

L'ART AU COEUR DE L'ÊTRE

Quand Marseille vous est contée...
Marseille et ses vieux clichés, Marseille et sa réalité sociale, Marseille enfin et ses trésors insoupçonnés, riche de toutes ses différences, de tant de contradictions, mais néanmoins le reflet d'un monde en perte de vitesse, d'une société en manque de repères! Et si nous étions tous un peu responsables, acteurs silencieux et finalement complaisants d'injustices qui gangrènent une population qui n'a plus le choix.
Aujourd'hui les quartiers nord sont une source d'inspiration intarissable pour un mauvais feuilleton marseillais largement relayé par la presse, et qui fait bien du tort à notre ville. Alors, puisque Marseille est devenue malgré elle la lace où se jouent des vrais enjeux de société, soyons également précurseurs dans l'analyse du problème, cherchons dans nos ressources humaines des réponses différentes.
Comment offrir à ces générations d'enfants, adultes de demain, l'espoir d'un monde dans lequel il est encore possible de rêver? Cessons peut-être d'attendre indolents que la solution vienne des autres. La police évidemment ne réglera rien toute seule dans une société qui prend l'eau. C'est toute une ville qui doit se sentir concernée par un mal)être collectif. les forces de l'ordre colmatent, rassurent momentanément, déplacent parfois le problème, mais rien ne peut changer sur le fond sans que chacun ne s'implique. Le racisme primaire n'a jamais été une réponse. La solution ne trouvera pas non plus ses racines dans la division et nous avons tout à perdre à monter des individus les uns contre les autres. Il faut beaucoup d'amour pour apaiser les tensons. Ce n'est ni un problème de face, ni un problème de religion: chacun est libre de puiser ses forces là o il trouve du sens. Quelle importance, pourvu que l'humain reste au centre de toutes les préoccupations? C'est inexorablement un problème d'Homme! Alors que certains s'éloignent progressivement de l'essentiel, nous restons tous membres à part entière d'une société qui se déshumanise et nie trop souvent les valeurs fondamentales, rendant le mieux vivre ensemble difficile. Le mal-être général nous ronge lentement et nous tuera sûrement si nous n'y prenons garde. Nous devons redonner du sens à l'autre, à la vie, au travail, au respect, à l'écoute, à l’entraide. Il faut préserver l'humain au centre de nos priorités, car si nous ne faisons rien, c'est que nous n'attendons rien en retour. Terrible constat! C'est en semant que l'on récolte: il faut des graines de confiance et d'espoir pour que la vie reprenne ses droits. Ayons le courage de proposer une alternative à l'illusion, soyons exemplaires et faisons éclater les couleurs du possible pour redonner un peu d'ambition à notre Société. Nous sommes des êtres de chair et de sang, et nous refusons de devenir d'innommables robots dénués de tous sentiments. L'émotion doit être choyée, valorisée, nous tous hommes et femmes avons le droit de pleurer, d'être troublés, ne refusons pas notre part d'humanité, c'est la réponse absolue à la violence qui ronge notre société!
L'art nous conduit au plus profond de l'être, dans cet intime infini qui héberge notre âme. Un chemin trop souvent délaissé au profit de la voie encombrée et asphyxiante qui nous plonge dans le "faire" et nous aveugle obstinément. Prenons le temps, laissons parler nos sens, mettons des couleurs, des formes, des mots, de la musique, des gestes sur nos émotions, explorons nos méandres, assumons et dévoilons notre complexité, mettons l'invisible en lumière, réapprenons à ÊTRE. Nous autres artistes sommes investis d'une mission particulière à une époque où il est parfois plus facile de s’accommoder d'une situations précaire sous prétexte qu'elle nous semble fatale! A travers notre travail nous communiquons, exprimons notre monde intérieur pour mieux le partager. Nous sommes des passeurs d'émotions et partons à la rencontre de l'autre dans l'espoir de le toucher dans ce qu'il a de plus précieux. Acceptions de nous laisser surprendre et émouvoir, soyons ivres d'absolu et devenons ensemble des acteurs convaincus, engagés dans la reconstruction d'un monde plus humain.
L'Art permet également de créer du lien social. A travers les "ateliers de peinture de rue" que j'anime dans les quartiers Nord de la ville, je mesure l'urgence de rétablir des relations de confiance avec cette partie de notre cité phocéenne laissée en marge de nos préoccupations, et trop facilement stigmatisée par des règlements de comptes récurrents. Les enfants viennent chercher auprès de nous de l'attention, de l'écoute, et beaucoup d'affection. Ici ils existent, ici on donne du rêve, mais on explique également que le rêve peut devenir un véritable chemin de vie à force de travail, de passion et de conviction. Lorsque je suis arrivée il y a un an, j'étais pétrie de préjugés. ces rendez-vous hebdomadaires ont changé ma vision des choses. Oui, ce sont des quartiers sensibles, tellement riches de sensibilités différentes et insoupçonnées! A travers les couleurs, on donne aux enfants la possibilité d'exprimer leur émotions. Ils ont changé mon regard sur "leur" monde qui est aussi le mien, et m'ont convaincue: j'avais donc raison d'y croire.

Valérie Duron-Pechere
 Atelier Val'Art
42 rue Sainte Françoise

JE SUIS TOUTE PETITE / COMME UNE GRAINE DE PIMENT

"Soy chiquitita / Como une pepita de aji" ainsi commence une chanson pour enfants du Chili, car c'est les enfants qui seront ce mois-ci à l'affiche chez les Femmes du Panier. Le blog vous présentera au fil des jours des boutiques où l'on trouve des objets et des vêtements pour les petiots, des événements qui peuvent intéresser parents et enfants, des activités - bref tout qui s'attache à l'univers des enfants.

Le premier lieu où l'on vous emmène aujourd'hui est le GALHIA NOIR et plus précisément  à la rencontre d'Alexandra. Elle, c'est Mademoiselle Patchwork! Née à Cannes, la jeune femme à passé son adolescence dans le Var où elle suit des études...agricoles! Quand son compagnon trouve un travail à Arles, Alexandra s'y installe et se décide de faire un métier de sa passion: le patchwork. Elle crée sa marque "Sacha's World et Cie" et se lance dans la fabrication d'objets textiles mais bien loin de l'image traditionnelle du "patchwork petite fleur, petit carré".

"J'ai souhaité en effet revisité le patchwork y mettre beaucoup de couleur. J'achète mes tissus directement auprès de créateurs (ou) sur internet et qui sortent vraiment de l'ordinaire". On peut dire qu'Alexandra a bien réussi son pari: ses coussins, sets de table, plaids, pochettes... sont gais et acidulés ou détournent avec humour des symboles de notre société - par exemple les codes barres.
Les plaids pour les enfants sont colorés, on y trouve des roses et des bleus, des tissus géométriques aussi bien que ceux avec des petites personnages. Des doudous sont tous rigolos et donnent envie de retomber un peu en enfance à défaut d'avoir un bébé à qui l'on peut les offrir.
Allez y même s'il n'y a pas de petit enfant à gâter car vous trouverez certainement des choses pour mettre de la couleur dans votre intérieur - et il y aura encore des journées gris et pluvieuses...

Le Galhia Noir
38 rue de l'Evêché

JAUNE - VERT - BLEU

Qu'est-ce que ces couleurs vous évoquent? Les fans du foot vont le savoir tout de suite: le Brésil! Un rectangle vert avec un losange jaune contenant un disque bleu avec des petites étoiles blanches. Le vert est communément interprété comme la jungle tandis que le jaune devrait représenter l'or et les richesses du sous sol brésilien. En vérité il s'agit des couleurs de deux familles royales fortement impliquées dans le destin de ce pays: le vert pour la dynastie des Bragances et le jaune pour celle des Habsbourg, qui a régné sur le Brésil entre 1580 et 1640. Le globe bleu quant à lui renvoie à la couleur du ciel de Rio de Janeiro le 15 novembre 1889 à 8h30 du matin, moment de la proclamation de la République tout comme les étoiles, 27 pour les 26 états fédéraux et le district de Brasilia.
Samedi prochain la CLOSERIE DU POIRIER affichera ces trois couleurs. Elle accueillera le temps d'un concert la jeune chanteuse Mistica, qui a décidé à s'installer à Marseille, au Panier (!) et pour l'accompagner Wallace Negao.

Natif de Rio il a grandi au son des musiques le plus divers et commence en 1997 à jouer le cavaquinho, instrument à quatre cordes, utilisé surtout dans le samba et la bossa nova. Après un séjour au Mexique où il joue avec des musiciens de renommé il s'installe finalement en France. Spécialiste du samba de Rio il incarne la diversité culturelle du Brésil et fera découvrir le large spectre de la musique de son pays d'origine allant des raizes à la bossa nova, du funk au forro ou à l'axé....
Ambiance chaleureuse garantie! 

Closerie du Poirier
15 rue du Poirier
Réservation conseillée au 09.80.7.89.59
PAF 8 euros (thé offert)

JÉRÔME "SHOOTING STAR"

Le jeune ébéniste/artiste Jérôme Dumetz est la nouvelle coqueluche de la scène du design à Marseille. Installé ici depuis 2007 il fabrique pour l'instant surtout du mobilier à la commande en attendant un éditeur pour lancer une production plus conséquente.
Ses meubles aux lignes intemporelles, simples et épurées sont conçus pour durer. Il travaille l'acier thermolaqué et des bois comme le chêne massif mais s'adapte évidemment aussi aux désirs - et budgets - de ses clients en cherchant des solutions économiques et pratiques sans négliger l’aspect esthétique.

 Parmi ses réalisations il y a des tables et canapés aussi bien que des luminaires ou des escaliers.
On parle de lui un peu partout, par exemple comme lauréat de la Design Tour 2012 ou dans un grand article que l'Hebdo lui a récemment consacré et c'est aussi lui qui a aménagé le nouveau restaurant du Musée Regards de Provence.
Avoir chez soi un Jérôme Dumetz est devenu un "must"!

 Pour découvrir l'univers de ce jeune artisan, la CITERNE DU PANIER lui a ouvert ses portes pour une exposition autour de sa dernière création, un banc modulable, graphique et sobre "Une ligne bois, une ligne bleue".
C'est d'ailleurs aussi l'occasion de souhaiter bonne 3e anniversaire à cette galerie et à Christophe Cluzel & David Morocz-Harkaly!

Citerne du Panier
17 rue Saint Antoine
Vernissage vendredi 22 mars à partir de 19h - dans le cadre du parcours Klaxon de l'OFF Marseille 2013
Exposition jusqu'au 6 avril

Les chats aussi aiment Dumetz!

Ô MARSEILLE OÙ DÉBARQUENT, PASSENT, S'ENTREPOSENT TANT DE CLAMEURS...

Ces lignes sont extraits d'un poème de Louis Brauquier (1900-1976), une des grandes voix de Marseille. Elles ont été choisies comme titre pour une balade poétique dans les rues du Panier, proposée par notre collectif.

Louis Brauquier faisait sa carrière professionnelle au sein des Messageries maritimes, affecté pendant un certain temps à Saigon, en Alexandrie, à Sydney, au Djibouti, à Nouméa... bref aux quatre coins du monde. Mais c'est toujours Marseille, sa ville natale, qui hante sa poésie, vers quelle il rêve revenir pour aussitôt reprendre le large attiré par la vie de marin.

Le principe est simple: un des poèmes de Brauquier se cache dans une vingtaine de lieux du quartier qui chacun détient un vers. Le défi est de restituer l'ensemble: un magnifique poème dédié par l'écrivain à sa mère Louise de la Poussadière à qui il fut, en ceci un vrai Méditerranéen, toute sa vie tendrement attaché.

Les Femmes du Panier, quartier historiquement toujours lié à la mer, ont donc fait appel à ce grand voyageur pour inciter à un tout petit voyage entre la rue Bonneterie et la place Lorette.
Ce parcours a pourtant encore une autre inspiration: "Fahrenheit 451", roman écrit en 1953 par Ray Bradbury et adapté au cinéma par François Truffaut en 1966 avec le grand Oscar Werner dans le rôle principal - Werner qui fut quelques années auparavant (1962) l'inoubliable Jules de "Jules et Jim".
Le roman, et le film, racontent comment dans un futur ne pas trop lointain, dans un monde aseptisé et triste le gouvernement a réussi à prendre le pouvoir sur les "cerveaux disponibles" grâce à des divertissements accaparant un peuple devenu consommateur passif devant des écrans géants... Un danger menace cette béatitude factice: le libre arbitre, la culture, la connaissance. On décide donc à bruler les livres - et leurs propriétaires réticents occasionnellement avec.

Par un jeu des hasards un pompier commence à dérober des livres qu'il devrait détruire. Un monde nouveau s'ouvre à lui et ses repères volent en éclat. A la suite d'une dénonciation - de sa propre femme, poupée intoxiquée par ses feuilletions télévisés - il doit s'enfuir et tombe finalement aux rivages d'un fleuve sur une communauté qui a décidé de résister. Chacun de ses membres sauve un livre de l'oubli en l'ayant appris par cœur. Ainsi Mme Bovary se promène avec Robinson Crusoé, Ulysse chemine à côté de Raskolnikov...

 Suivez ce weekend les vers de Brauquier, faites vous les réciter et notez les sur la grille qui est à votre disposition (ou sur une simple feuille) et, une fois les 24 vers réunis, déposez votre feuille à la Bibliothèque du Panier (qui, elle aussi, détient un vers). Une petite surprise récompensera trois personnes tirées au sort. Bonne chance!

Vendredi 22 et samedi 23 mars entre 10h30 et 19h

Avec la participation de: Quai aux Fleurs (12 rue Bonneterie) / Le Comptoir du Panier (1 Montée des Accoules) / Bleu_by_Marseille (17 rue Caisserie) / Un Seul Monde (32 rue Caisserie) / Makadam Vintage (25 rue de l'Evêché) / Les Cocottes (29 rue de l'Evêché) / Le Galhia Noir (38 rue de l'Evêché) / Microcosmos Chai Urbain (42 rue de l'Evêché) / Atelier Terre Neuve (1 rue Four du Chapitre) / Atelier Celadon (40 rue Ste. Françoise) / Atelier Val'Art (42 rue Ste. Françoise) / Red Limon (52 rue Ste. Françoise) / Tako San et Nippon Sanpo (36 rue du petit Puits) / 1 par 1 (49 rue du Panier) / Coucoukoulou (42 rue du panier) / La Boutique éphémère (20 rue du Panier) / PC Galerie (10 rue du Panier) / Adjanass (9 rue du Panier) / Chez Lucas (2 rue du Panier) / Place Lorette (3 place Lorette) / La petite Fleur du Panier (2 rue du Petit Puits) / Hubert Oddo (17 rue du Petit Puits) / La Bibliothèque du Panier (place du Refuge)

LA POÉSIE DU PAPIER

"Je m'intéresse aux papiers qui, devenus inutiles, sont destinées à être jetées. C'est à ce moment précis que je peux y voir une future oeuvre d'art. Le papier n'a pas dit son dernier mot."
C'est ainsi que Nathalie Dumonteil décrit joliment son approche. "Mon travail est une histoire d'amour entre les mots et le papier. Ils n'existent pas l'un sans l'autre. Les mots viennent inscrire le papier dans le monde. Le papier change de statut avec le langage. de cette rencontre naissent des formes imaginaires, aériennes. Des objets de langage. Un langage sculpté."
L'artiste utilise des cartons recyclables ainsi que des livres anciens et entre ainsi aussi dans une réflexion autour des gestes de "jeter", de "consommer" de "garder", de "transformer" qui sont des vecteurs importants dans nos sociétés. Elle fait naître du beau du rebut, elle donne de la noblesse au banal.

Des oeuvres de Nathalie Dumonteil sont actuellement exposées dans le cadre du Printemps des poètes à l'ATELIER CELADON qui nous régale a un rythme soutenu de découvertes dans des domaines les plus variés, de la photo au street art, de la céramique traditionnelle japonaise aux œuvres en métal et verre du voisin Arnaud Bousquet.

ATELIER CELADON
40 rue Sainte Françoise
Ouvert 7j/7

MADEMOISELLE CHANTE

Née en Tunisie la belle est arrivée en France à l'âge de 16 ans où elle suit une formation de comédienne. Mais c'est le chant qui attire de plus en plus la jeune Nawel Ben Kraiem. Son premier album avec le groupe Cirrus, "Mama please", se fait tout de suite remarquer et obtient un prix en Alexandrie. Elle continue à tourner avec un autre groupe "Orange Blossom" avant de retrouver le guitariste de ses débuts, Rémy Laurent, et de créer son univers à elle. C'est un monde particulier, onirique et métissé autant dans les sons qui conjuguent influences traditionnelles et sons contemporains, rythmes groovy afro-orientaux et accents jazzy que dans les textes où elle mélange la poésie et l'intime au social et à l'actualité ou encore dans les langues, car Nawel chante en arabe, en français et en anglais.

Mais la jeune femme est aussi une citoyenne engagée. Elle participe à des initiatives pour l'égalité entre les hommes et les femmes ou pour l'inscription sur les listes électorales en Tunisie. C'est peut-être aussi une conséquence de cet engagement politique que Karin Albou l'invite en 2011 à écrire la BO de son film "Yasmine et la révolution".
La jolie blonde à la voix rauque et sensuelle nous fera le plaisir d'un concert chez une jolie brune: Sarah l'accueille chez elle, PLACE LORETTE! C'est aussi l'occasion de se laisser tenter par les délicieux tapas marocains et prendre un verre de vin ou une coupette pour passer une soirée agréable en compagnie de Nawel et ses musiciens!

Place Lorette
3 place Lorette
vendredi 22 mars
Ouverture des portes 19h, concert à 20h30
PAF 8 euros

CINQ LADIES ET UN GENTLEMAN

Pour fêter la Journée des Droits des Femmes, Anouar de RED LIMON fait la part belle à cinq artistes peintres.
Elles se sont connues chez Lucien Frocot, en suivant des cours dans son atelier 14 sur le Quai du Rive Neuve, atelier fermé depuis quelques années déjà. Les cinq femmes ont décidé à continuer leur travail commun autour du modèle vivant tout en suivant chacune son parcours personnel.
La Marseillaise Marie-Ange Niaulon, aussi connue par les visiteurs de la galerie Biz'Art, est allée vers l'abstraction, les techniques mixtes, les collages. Les différents médiums, les différentes techniques se sont succédés au cours des apprentissages, des envies. Ils se sont avoisinés, rapprochés, apprivoisés pour mieux s'acorder, s'embriquer, se superposer.
Barbara Jauffret, Américaine originaire du Missouri, s'inscrit dans la grande tradition des peintres provençaux, évoquant dans ses toiles, qui font penser par leurs couleurs fortes et franches parfois aux expressionnistes allemands, paysages du midi, calanques et collines.
Le groupe compte avec Pamela Matheron une autre Américaine dans ses rangs. Elle raconte ses débuts dans le fameux Atelier 14: "En 1998 j'entendis parler d'un atelier où l'on pouvait dessiner des nus en compagnie d'autres artistes. Ainsi je gravis les escaliers irréguliers de l'Atelier 14 dans une impasse qui ferait hésiter un marin enivré! L'épaisse porte, plus que centenaire, s'ouvrait vers un autre monde. Le parfum d'atelier me rassura et deux petits hommes, presque nonagénaires, calqués d'un roman de Marcel Pagnol, m'accueillirent. 'Puis je venir peindre avec vous?' demandai-je. C'était trop tentant... les deux lutins jouaient les difficiles, mais leurs yeux farceurs les trahissaient et je compris que j'étais des leurs."
C'est de la Finlande que Liisa Nieminen est venue à Marseille et elle aussi nous livre quelques souvenirs des séances de travail autour du nu chez Lucien: "Elle est brune avec une peau laiteuse avec des graines de beauté. (...) Mon stylo glisse sur ma feuille, j'ajuste les positions en vitesse en mettant en valeur son corps qui est là, comme si nos n'existions pas. (...) Chacune la fixe de son regard, mais elle ne fixe personne. Elle est elle, libre dans la légitimité de son corps nu (...) Je sors mes bics de couleur, je précise, je peaufine, j'ajoute quelques détails. Elle a des bijoux. Sa chevelure devient soyeuse, sa bouche rouge, ses ongles noirs, c'est une princesse asiatique ou une geisha. Le réveil sonne, je signe, je range les affaires dans mon sac et 'ciao', à la prochaine."
La cinquième femme qui expose, Raphaëlle de Sloovère, reste un mystère...

Red Limon
52 rue Sainte Françoise
Exposition jusqu'au 2 avril, du mardi au dimanche de 15h à 19h30
vernissage samedi 9 mars à partir de 17h30
 

L'ANTRE DES CRÉATRICES

Dans le bas de la rue du Panier une nouvelle boutique vient d'ouvrir ses portes: COUCOUKOULOU dit le petit drapeau rouge au dessus de la porte.
Rentrons donc pour dire Coucou à Koulou, surnom affectueux pour Koulthoumi, la "patronne"au joli sourire!
La jeune Koulou quitte à l'âge de 14 ans ses Comores natales où les femmes ont l'habitude de confectionner elles-mêmes leurs vêtements. Koulou sait - et aime - elle aussi coudre, pour elle mais surtout pour les autres. Une école de mode à Paris est donc la suite logique. Suit une période de travail dans des centrales d'achat, expérience utile pour savoir gérer sa propre entreprise. La marque CoucouKoulou voit le jour en 2010, une ligne de vêtements pour femmes qui combine les tissus colorées des îles de l'océan indien avec des coupes contemporaines, vêtements frais et colorés, confortables et féminins.
Koulou a commencé à vendre ses créations au Forum des Halles à Paris dans un espace dédié aux créateurs divers avant d'ouvrir sa propre boutique au Panier. Et comme elle aime travailler avec d'autres créateurs et que c'est plus facile et plus conviviale de partager un espace d'autres petites marques ont rejoint le collectif "Meeting Créateurs".

Martine Royer, originaire du Havre et installée dans le Var, est graphiste et céramiste, formée à Dieulfit. Ses pièces aux formes épurées reflètent sa passion pour la nature. Arbres, fleurs, tout un jardin où même les sujets urbains se matérialisent sur des troncs d'arbres en céramique.

Elodie, maquilleuse de profession, a mis son expérience de maman d'un petit Arthur au service de ses créations d'objets textiles pour enfants; Sous le nom de "Violette sur un fil" elle décline des objets poétiques, et un brin vintage, pour décorer une chambre, éveiller les sens de bébé et se faire manipuler par lui toute en douceur.

Nathalie est l'auteur de plusieurs lignes de bijoux sous le nom de Lili B. Ses voyages imaginaires se traduisent en dessins au crayon, aux encres ou collages pour aboutir à des collections en argent ou cuivre  qui évoquent le Japon, les fleurs ("Flower Power"), les "Love Birds" ou encore la ville. Dans ce contexte on aimerait bien y voir quelques monuments marseillais, peut-être même quelques réalisations architecturales récentes...

Enfin on trouve ici les réalisations de Carole, jeune femme qui aime coudre, qui a toujours adoré accumuler tissus, rubans, perles et boutons pour mélanger couleurs et textures pour en faire des sacs et pochettes, bijoux ou autres accessoires féminines et délicates, vendues sous le nom de Boutiqueries de Krol.

Difficile alors de passer chez Coucoukoulou sans se faire plaisir! Mais pourquoi hésiter?!

Coucoukoulou
42 rue du Panier

UNE FÉE AUX FOURNEAUX

Elle s'appelle Awa, elle est longiligne et svelte comme une brindille, elle est noir comme de l’ébène et belle comme une princesse. Et c'est une fée....
Dans la cuisine d'une autre fée, Zoé, la ravissante Awa concocte tous les jours des petits plats les uns plus alléchants que les autres. Comme les rigueurs de l'hiver ne permettent pas de profiter de l'agréable cour qui jouxte le Mémorial de la Marseillaise, une petite salle a été aménagée à l'intérieur. Des couleurs acidulées, des coussins dans le style de Zoé la Fée, le lieu est comme une cure de vitamine - impossible d'y faire grise mine!

Le cadre est donc charmant et les plats savoureux: soupe coco crevettes et samossa aux légumes, soupe de patates douces et son chouchou, maffé de boeuf, bref les marmites du jours et les desserts délicieux baladent les heureux clients sous des soleils tropiques pour les faire oublier le froid. Tous les jours deux entrées, deux plats et deux desserts sont proposés, le plat du jour à partir de 8 euros.
La salle est petite, la réservation s'impose donc!

Circus
La cantine de Zoé la Fée
17-19 rue Thubaneau, 13001
Du mardi au samedi de 12h à 14h30
Réservation: 06 68 21 40 30

ST VALENTIN EN POÉSIE

.. en poésie sensuelle et chanson coquine - c'est ce que promet LATTÉ pour cette fête des amoureux! Sous le titre "Les cinq sens et la peau" deux interprètes animeront une soirée pimentée!
Jean Marc Dos Santos, conteur et chanteur, rend hommage à Nougaro et chante en avant première de son prochain album "Sous la peau des mots" des morceaux choisis.
Kalliroï Raouzeou autre Marseillaise d'adoption, née à Athènes, est une interprète sensible de la féminité, de Barbara à Brigitte Fontaine, de Catherine Ringer à Colette Renard.
Un peu plus loin, rue du Refuge, c'est L'ATELIER DE MARS qui accueille Claire Dubuis et Olivier Farge pour présenter "Les épines de l'amour". "Une volonté et un pari des deux acteurs de retrouver l'esprit forain" dans une performance où les personnages et les genres de succèdent, où les mots et les gestes parlent et interpellent le public.


Latté, 16 rue de l'Evêché, jeudi 14 février à 20h30
Atelier de Mars, jeudi 14 et vendredi 15 février à 20h

Et pour déclarer votre flamme, laisser un mot doux, chercher l'âme sœur, fêter votre Valentin/e plusieurs lieux du Panier vous attendent et mettent à votre disposition des petits papiers, un arbre pour accrocher, - et des offres spéciales St. Valentin si l'envie vous prend!
5.7.2. Créations - 23 rue du Panier
PC Galerie - 11 rue du Panier
Celadon - 40 rue Sainte Françoise
Comptoir du Panier - 1 Montée des Accoules
La Petite Fleur du Panier - 2 rue du Petit Puits
Makadam Vintage - 25 rue de l'Evêché
Un Seul Monde - 32 rue Caisserie
Le Galhia Noir - 38 rue de l'Evêché
Le Quai aux Fleurs (voir photo) - 12 rue Bonneterie

LIEBE GEHT DURCH DEN MAGEN

Cette expression allemande, on pourrait la traduire par: les petits plats entretiennent l'amour ou aussi qu'une bonne cuisine fait naître l'amour. Cette idée est d'ailleurs aussi la trame du délicieux roman grec d'Andréas Staïkos, Les liaisons culinaires (Actes Sud) qui raconte comment Dimitris et Damoclès rivalisent par la préparation de dix-sept menus pour l'amour de la belle Nana. "En dix-sept chapitres il nous invite à considérer la gastronomie non pas seulement comme un art et un plaisir en soi, mais comme le préambule, l'anticipation ou la métaphore d'autres voluptés".

Au PLACE LORETTE Sarah a imaginé un menu qui mélange saveurs et parfums, odeurs et textures pour enchanter les palais des amoureux de la Saint Valentin. Dans ce décor de 1001 nuits revisité, la soirée commence par un champagne julep, des bulles grisantes et éclatantes comme un premier rendez-vous. Les douces saveurs en entrée sont les débuts d'une histoire d'amour, des petites doses exquises qui enchantent mais ne rassasient pas. Le tajine aux abricots secs et amandes, c'est l'amour épanoui, riche et savoureux, chaud et enveloppant. Le dessert, le parfait aux clémentines, c'est la tendresse, le souvenir des jours passés ensemble et la promesse des étés à venir...

Place Lorette
3 place Lorette
Sur réservation au 09.81.35.66.75
Menu 35 euros

A VOS LIGNES

Pêcheurs, pêcheuses, le mois de février vous êtes entièrement consacré. Rendez vous: pas sur mais à la LA JETÉE.
Le bar du cinéma des Variétés est depuis peu entre les mains experts de la Jnoun Factory. Il se trouve donc transformé, égayé, animé, coloré - bref c'est un lieu où il fait bien se poser...
Les mois de février est placé sous le signe du poisson, un peu en avance sur le signe du zodiaque qui ne commence que le 19 février.

Plein d'événements sont prévus:
tout commence avec un vernissage vendredi le 8 février autour d'installations de Reno Marco, Loic Beillet le Béhérec (que nous avons déjà rencontré au Quai aux Fleurs!) et Julien Cassar (ici il s'agit, même si le "C" veut nous induire en erreur, certainement de "notre" Julien Kassar d'Undartground). On regarde, on danse et on mange des assiettes préparées par le chef Sushi le plus en vogue actuellement sur la planète Mars, Christian de Sushiqui.
Le 18 et 19 février un autre souverain culinaire, Sultan Gouzou, proposera (uniquement sur réservation!) une Bouillabaisse à sa façon.
Un vintage market avec Rita Citoyenne et Miss Mu se déroulera le 14 février, Dawaï sera aux platines le 22 et le 28 le Off invite à une soirée projection avec Kino Fada.
Et pendant tous le mois, note ami Mikaël a transféré ses aquariums de la rue du Petit Puits à la Jetée pour offrir à vos pieds les massages experts de ses poissons tandis qu'une formule poissons, fruits de mer et vin blanc se dégustent sur place.
Girelles royales, requins, poulpes et autres poissons dorées frétillent déjà!

La Jetée, 37 rue Vincent Scotto

APPEL À SIGNATURE

Une fois n'est pas coutume, donc je vous parlerai aujourd'hui de la menace qui pèse sur la Bibliothèque du Panier. La direction des Bibliothèques a prévu de fermer dans un premier temps le secteur adulte de cette bibliothèque avec le projet à plus long terme de la fermer entièrement.
On peut se demander si les directions centrales ont bien compris l'enjeu des services de proximité? Que des petites entités ont tout aussi un droit d'existence et une utilité? Rationalisation et centralisation font peut-être gagner quelques sous mais c'est aussi la perte de lien, l’éloignement et donc l'incompréhension entre les services et leurs utilisateurs, des clivages de plus en plus profonds entre une élite coupée de la réalité et les citoyens "de base". En construisant des ensembles de plus en plus grands, dans n'importe quel secteur, on va droit dans le mur par la dépendance à un organisme qui tôt ou tard échappe à tout contrôle et ne sert plus qu'à lui même. Je conseille d'ailleurs à ce propos de lire le livre limpide et prémonitoire de Leopold Kohr "The Breakdown of Nations" qui déjà dans les années 1950 a mis en garde contre les folies de la grandeur.
Pour revenir sur la Bibliothèque du Panier qui accueille chaque mois un club de lecture très animé et sympathique, qui est engagée avec le Centre Baussenque dans une bibliothèque de rue avec les écoles du secteur, qui organise des rencontres avec des écrivains, un club de bébé livres etc. elle constitue un acteur culturel important du Panier!
Sa fermeture prévue est aussi contradictoire avec les paroles de Cécile Helle, nouvelle vice présidente du Conseil Régional, déléguée à la Culture qui, dans un entretien récent avec le journal Zibeline, définit les grandes axes qu'elle souhaite développer: "Le soutien à la lecture publique, aux librairies indépendantes, à toute la filière du livre me semble aujourd'hui très importante. (...) C'est l'accès à la culture pour tous que je voudrais favoriser en accompagnant la découverte culturelle, en montrant que cela peut être un grand plaisir (...)" (Zibeline, n°59 du 16/01 au 13/02/2013, p 5)
Une pétition contre cette fermeture circule. Vous pouvez la trouver dans certains commerces (p.ex. Un Seul Monde à Marseille) mais aussi demander (dans commentaires ci-dessous) de vous l'envoyer par mail.

Si vous ne la connaissez pas la Bibliothèque, allez y! Elle a été créée en tant que bibliothèque de proximité en 1989 et est depuis 2001 installée dans l'ancien couvent du Refuge. Jadis ce couvent fut une sorte de lieu de rééducation pour les "filles de mauvaise vie", appelé par celles-ci "La Galère"! Les femmes étaient escortées par la rue de la déshonneur pour arriver dans ce lieu plutôt sinistre qu'elles pouvaient quitter une fois leur détention terminée - et remises dans le droit chemin grâce aux travaux manuels - en empruntant cette fois-ci la rue des Repenties en direction de la Cathédrale pour commencer une nouvelle vie, ou pas.... Les habitants de la rue de la Déshonneur ont d'ailleurs réclamé un changement du nom de leur voie qui se nomme donc aujourd'hui rue de l'Honneur!

Bibliothèque du Panier
Place du Refuge
Mardi - jeudi: 13h-18h
Mercredi - vendredi: 10h-18h
Samedi: 10h-12h30 et 13h15-18h
Prochain Club de lecture: samedi 23 février de 10h à 12h

PATIN COUFFIN

ou "Oh Fangio" (c'est pour moi!) ou "Y'a degun" (ce que les journalistes parisiens ont prétendu de la soirée d'ouverture) ou "Main de pati"! Être maladroit, ça ne s'applique certainement pas à Lolita Picco! Bien au contraire. Cette jeune graphiste et illustratrice marseillaise crée des ravissants petits objets, délicieusement décalés. Elle prend des images vintage, les accommode à sa sauce graphique et en sorte par exemple cette série de portes clés que l'on peut trouver chez nos amis du QUAI AUX FLEURS.

Si vous cherchez des badges, miroirs de poche, magnets à offrir à votre bien aimée qu'elle soit" Re-Belle" ou  "Poulette" ou si Madame souhaite dire à Monsieur "Vous êtes joli" ou le trouve tout simplement "Super Luxe", direction UNDARTGROUND. Idem pour vous offrir le carnet pour noter vos "Doux Rêves" ou vos "Belles Pensées", tandis que certain(e)s pencheront certainement plus vers "Mes Grandes Aventures"!

C'est drôle, joli, pas cher - tout pour faire plaisir!

Au Quai aux Fleurs, 12 rue Bonneterie
UndArtGround, 21 rue des Repenties
Le site de Lolita Picco est ici

TCHIN !

Femmes et Hommes du Panier se réjouissent à souhaiter la bienvenue à Fabienne et Lucas qui débarqueront avec un concept épatant le 26 janvier  dans le quartier. Ils ouvriront MICROCOSMOS CHAI URBAIN!
Des raisins en provenance de parcelles de vigne dans la région sont récoltés et triés à la main, mis dans des petites caisses de 30 kg pour pouvoir être acheminés... rue de l'Evêché. C'est donc le seul voyage qu'effectuera le vin - hormis de son transport chez vous.
Pour l'instant un millésime est en élaboration et on peut déjà se réjouir de découvrir Roxanne (un blanc 100% Roussanne bio), Marvin (rosé 100% Mourvèdre bio), Cargo (rouge 20% Carignan et 80% Grenache) ou encore Gargantua un rouge 100% Grenache cultivé au Thoronet pour ne citer certains.
L'agenda du chai urbain prévoit bon nombre d'ateliers de dégustation que vous pouvez trouver sur leur site et que nous allons aussi mettre dans la rubrique "ateliers et stages" de ce blog.
Le premier de ces stages est une initiation aux techniques de dégustation pour acquérir des bases, reconnaître arômes et saveurs, s'approprier le vocabulaire et s'exercer à analyser différents vins. Les ateliers peuvent d'ailleurs se dérouler également en anglais!

C'est une belle aventure qui étoffe notre liste de lieux sympathiques et originaux dans le quartier!

Microcosmos
42 rue de l'Evêché
06.87.15.60.98
vollmy@microcosmoschaiurbain.com
(Micocosmos est un atelier de production et accueille le public uniquement sur rendez-vous en dehors des événements et ateliers)
Atelier "Techniques de dégustation 1"
vendredi 8 février de 18h à 20h, 30 €/personne (maximum de 12 personnes)

JE VEUX PARTIR AVEC VOUS...

ainsi commence l'Ode maritime écrit par Fernando Pessoa - sous le pseudonyme Alvaro de Campos - en 1915. Né à Lisbonne en 1888 Pessoa y meurt à seulement 47 ans en laissant une œuvre déroutante et multiforme. Après avoir passé une partie de son enfance et de son adolescence en Afrique du Sud suite au remariage de sa mère avec le consul du Portugal il revient à l'âge de 17 ans à Lisbonne et ne voyagera plus jamais. En fait Pessoa a à peine quitté son quartier, entre sa maison au Campo de Ourique et son travail dans la Baixa, déambulant dans un périmètre d'à peine trois kilomètres le long du Tage jusqu'au port d'Alcantara, du Castel San Jorge à la place Sao Carlos, de café en café, de bar en terrasse. Solitaire mais très attaché à sa famille - il vit avec sa mère, sa sœur et son beau frère - il s'invente des personnages pour exprimer par leur voix ce que lui, timide et secret, ne peut pas dire et entasse dans une énorme malle des manuscrits qui ne sont découverts qu'après sa mort.  Alvaro de Campos est son moi qui écrit d'un seul trait, sans hésitation, l'aventurier qui aime les sensations fortes, "l'écrivain du cœur" qui fait jaillir de sa plume les quelques mille vers de cet Ode maritime.

Ivan Romeuf, avec la complicité du saxophoniste Jean-Jacques Lion, s'est emparé de ce texte pour entrainer les spectateurs au large lors d'un voyage qu'il a crée pour la première fois en 1981 au Théâtre de la Mer.
Venez donc au THÉÂTRE DE LENCHE (attention Minithéâtre!!) et laissez la brise salée ébouriffer vos cheveux, écoutez les lames se briser et la musique des machines à vapeur, pleurez la disparition des grands voiliers majestueux, perdez vous dans l’étendu de l'océan...

"Ode maritime" de Fernando Pessoa, mise en scène et interprétée par Ivan Romeuf
saxophone: Jean-Jacques Lion
Théâtre de Lenche - Minithéâtre du Panier
96 rue de l'Evêché
du 22 janvier au 2 février
mardi, vendredi, samedi à 20h30
mercredi, jeudi à 19h
dimanche 27 à 16h
Tarifs: 16 / 8 euros
Réservation par téléphone au 04.91.91.52.22 ou par mail lenche@wanadoo.fr

LA BROUSSE D'ENDOUME

Endoume fait de la concurrence au Rove! Pas de chèvres là bas mais des adorables.... bichettes!
Valentine, Laura et Tiphaine, entourées par quelques copains/copines ont lancé une "revue sauvage avec des vrais morceaux de Marseille". Tout un programme!
Après un premier numéro publié à la fin de l'année 2012, un nouveau cahier doit suivre tous les trois mois. Voilà ce qui l'édito pour expliquer l'objectif de LA BROUSSE: "La Brousse part à la recherche de ce qui, dans Marseille, nous nourrit, nous rassemble et nous divise. (...) La Brousse n'est pas nostalgique. Elle aime la cuisine de ta grand-mère et els rades en voie de disparition, mais surtout elle veut savoir ce qu'on mange ce soir."
Le premier numéro est donc consacré aux snacks et fast foods, au monde de la nuit, des faims de minuit, des camions pizza qui font d'ailleurs l'objet d'une carte - graphiquement amusante et réussie - qui les localise sur le terrain phocéen.
On y trouve donc la recette pour faire le kebab soi même avec toute fois une adresse où acheter son pain pita parce qu'il ne fait pas exagérer, un classement de top 6 des snacks - avec en position du top le Mézopotamya, un kébab kurde 32 boulevard Garibaldi -, une recette pour faire son cheese cake (à la brousse évidemment!!) et plein d 'autres rubriques rigolotes. Et on y trouve - car c'est d'une certaine façon aussi du snacking - un article intitulé "Sexy Sushi" consacré à un maitre de cet art qui officie dans le 5e, Sushiqui, 31 rue Goudard. Et on trouve mentionné ici "notre" TAKO SAN!!
Alors bienvenue et longue vie au Brousseuses d'Endoume de la part des Femmes (et Hommes) du Panier!
On peut trouver la Brousse dans divers lieux, la télécharger sur internet mais aussi - et surtout - la soutenir en s'abonnant selon différentes formules pour annuellement  5€ (écrémé), 15€ (demi-écrémé) ou 30€ (entier). La Brousse est un projet porté par la formidable Kisskissbankbank, banque virtuelle qui a comme objectif de financer des projets artistiques par les contributions de particuliers comme vous et moi qui peuvent donner de petites sommes (mais aussi plus d'argent si possible) et ainsi permettre à des films, expositions, revues etc. de voir le jour.

VIVE L'ALEXANDRIN

La bête aux douze pieds qui marche sur la tête
Vive l'alexandrin!
Le ring du poids des mots, la boxe des poètes
L'alexandrin, l'alexandrin!

Vous connaissez cette chanson de Nougaro? C'est une "Nougarode" que propose Scalla Conni dans le cadre de "Très en scène". Derrière ce titre se cache une initiative originale organisée par l'association Passeport pour la poésie chez Latté qui continue ainsi son cycle "Le Hot du Panier". Treize artistes sont conviés pour déclamer ou jouer avec ou sans musique des poèmes.

Pour continuer à animer le Panier, n'hésitez pas à en parler autour de vous et venez nombreux - pas de passeport demandé à l'entrée!

Latté, 16 rue de l'Evêché
samedi 19 janvier à partir de 17h
Entrée 10 euros (5 euros pour les adhérents de l'association)

ATTENTION CHANTIER ! ENTRÉE FORTEMENT CONSEILLÉE

Pendant les derniers mois la ville de Marseille était un immense chantier - et certains endroits le sont encore! Les marteaux piqueurs avaient couverts les cris des gabians, les camions ajouté aux embouteillages habituels, les grues se sont élancées vers le ciel, le mistral a fait tourbillonner la poussière...
Et tous ces chantiers ont inspiré les artistes! L'un d'eux, Jacques Fettah, nous présentera son "Eloge du Chantier" à l'INVISIBLE GALERIE. C'est lors de ses balades qu'il s'est trouvé attiré par la magie de ces lieux une fois les ouvriers partis. Les changements y sont sans cesse, la présence des hommes et des machines continue à y vibrer, un ordre émerge presque imperceptiblement du chaos, une chorégraphie inconnue déplace, empile, creuse, entoure...
Jacques Fettah compare ce processus au travail de l'artiste où "le support et la production se mêlent et créent une force unique, inégalée (...) En associant la photo dans mes installations à base de croûtes d'affiches,  j'ai ouvert le chantier."
Alors entrez dans ce chantier - et clamez haut et fort son nom! Porte de casque pas obligatoire!

Invisible Galerie, 2 rue du Petit Puits
Exposition "Eloge du Chantier" du 12 janvier au 17 mars
Vernissage samedi le 12 janvier de 18h à 23h

ENCORE UNE COUCHE

Savez vous que le mot "vernissage" vient de la couche de vernis appliquée sur place par les artistes à leurs tableaux en exposition?
Plusieurs galeries invitent ce weekend à participer au vernissage (mais ce n'est pas la peine d'apporter un pinceau!) ou à visiter une exposition déjà en cours.
Marseille Expos, réseau de galeries et lieux d'art contemporain, montre des dessins de sept artistes issus d'un échange entre Marseille et Toulouse, "PinkPong" - d'ailleurs tous les artistes sont des femmes! La galerie HORS-LES-MURS est certes un peu caché - et l'entrée souvent obstruée par des voitures garées n'importe comment - mais grâce à l'équipe autour de Lucas Martinet c'est un lieu bien connu des amateurs d'un art contemporain pointu.

Les filles du GALHIA NOIR ont convié une de leurs amies, qui propose un tout autre univers, plutôt inspiré par des mangas japonais mais aussi par les miniatures persanes ou encore des livres pour enfants. Marlène Zarrella aime peindre et dessiner, utiliser les technologies modernes comme photoshop et de créer un univers qui lui est propre: un peu féerique, un peu exotique, un peu (faussement) naïf, un peu fantasmagorique, un peu ludique et un peu gourmand... Bref c'est mieux d'y aller et de voir avec vos propres yeux - et en même temps de faire des emplettes car il y a des soldes au Galhia Noir!

Marseille Expos - Hors-les-murs, 20 rue Saint Antoine
"PinkPong", exposition du 9 janvier au 9 février

Le Galhia Noir, 38 rue de l'Evêché
"Marlène Zarrella", exposition à partir du 12 janvier
Vernissage samedi 12 janvier à partir de 18h30

NUITS CHAUDES AU PANIER

Pour commencer cette année de la culture que de mieux qu'un peu de "TEMPO FELIZ"? Dolf Pleiter, saxophoniste et chanteur né à Amsterdam, Christophe Monteiro, percussionniste d'origine portugaise et Antonio Gambino, guitariste et chanteur qui - si l'on croit son nom - n'est ni norvégien ni russe, nous embarquerons dans l'univers musical entre Vinicius de Moraes et Tom Jobim, entre bossa nova, samba et choro.
L'ATELIER DE MARS invite à venir écouter, chanter, danser et boire un coup au succès de la belle et excitante année qui s'annonce.
N'hésitez pas à vous laisser aller aux rythmes chaleureux et ensoleillés de la musique populaire brésilienne, à profiter de l'ambiance accueillante que ce lieu sait si bien créer!

Atelier de Mars, 44 rue du Refuge
Concert vendredi 11 janvier à 20h30
PAF 10 / 8 /6 euros

TROIS HOMMES VONT À LA PÊCHE...

et quand ils reviennent le soir tombant, ils regardent leur butin: voilà Cédric qui a pêché des anémones délicates et belles, Vincent a quelques petits grondins dans ses filets et Loïc?  Eh pardi, Loïc est revenu bredouille! Les deux autres veulent lui remonter le moral quand Loïc leur dit, "Tant pis, JE M'EN FISH".
Non, sérieusement: Loïc Beillet le Béhérec (nom qui indique que ses racines n'ont pas poussé dans le pastis) est graphiste. En plus il aime la pêche le long des côtes marseillaises et y attrape maint petit ou gros poisson qu'il scanne avant de les transformer en soupe ou grillade. Une fois p'tit poisson scanné, Loïc le graphiste y ajoute sa touche artistique et voilà des portraits ichtyologiques (merci Wikipédia pour ce mot épatant!). C'est une très ancienne tradition japonaise, le Gyotaku (gyo, le poisson et taku la trace ou l'empreinte), qui consiste à reproduire l'image d'un poisson par empreint sur du papier ou sur de la soie qui a servi d'inspiration à LBLB.

Les deux autres pêcheurs du dimanche cités plus haut, ont décidé de consacrer une exposition dans leur QUAI AUX FLEURS aux Fishprints avec vernissage le vendredi comme un des "before" de la grande soirée d'ouverture du samedi, jour où leur porte reste évidemment ouverte!


Quai aux Fleurs, 12 rue Bonneterie
Exposition "Je m'en Fish" du 11 janvier au 10 février
Vernissage vendredi 11 janvier à partir de 19h

POUSSEZ UN CRI

Un cri de joie de préférence!

LA TRAVERSE / LES ATELIERS D L'IMAGE immortalisera ces cris en vous photographiant dans leur galerie à l'occasion de la grande clameur. C'est un partenariat avec le Théâtre de Lenche, vénérable institution du Panier, et organisateur avec la complicité de Miss Paillette de la clameur des minots. Je vous ai déjà parlé de cette clameur où les élèves d'une dizaine de classes des écoles du Panier et de la Joliette se transformeront en animaux et seront lâchés dans la jungle de la rue Henri Tasso.
C'est certainement aussi une occasion de découvrir La Traverse, galerie photo et lieu d’ateliers autour de l'image. Sa programmation prévoit une exposition sur Gaël Peltier et une rencontre autour d'un repas avec l'artiste le 19 janvier à 11h.
Marie Burel anime un atelier photos tous les mercredis entre 9h et 12h pour aborder avec les enfants (de 6 à 8 ans) les photogrammes (empreintes de formes et d'objets sur du papier photo) et en février suit un stage intitulé "Drôle de séries" qui s'adresse aux jeunes à partir de 9 ans. En se référant au travail de certains grands photographes les enfants vont découvrir ce que ça veut dire de créer une série, comment l'aborder, comment la présenter...

 "Mimer un cri", samedi 12 janvier à partir de 16h
La Traverse / Les Ateliers de l'image
28-38 rue Henri Tasso

PAS SI FADA

A peine remis des agapes et festivités de Noël et de Réveillon, voici que l'année de la culture s'annonce avec force!
L'inauguration officielle aura lieu samedi 12 janvier et ça promet d'être un bel événement, festif et joyeux. Comme vous le savez, plusieurs manifestations se dérouleront dans notre quartier du Panier: la clameur des mineurs rue Henri Tasso, le bal baroque à la Vieille Charité, des installations photographiques dans la montée des Accoules et rue du Réfuge, des concerts à la Major et rue de la République... pour tout savoir regardez ici.
Les Femmes et les hommes - du Panier sont fières de participer à cette soirée en restant ouverts en nocturne. Plus de 50 lieux ouvriront leurs portes et invitent à venir découvrir mode et artisanat, design et oeuvres d'art, du vintage et du contemporain, à déguster des bon petits plats, à boire un verre, bref à faire la fête tous ensemble.
Pour commencer déjà en amont, LATTÉ convie à un vernissage du photographe Hervé Raynaud alias Lou Fada Ravi, "Quartier Panier/Joliette, exposition d'un regard".

Ce (nouveau) habitant du quartier a posé ce regard sur le vieux village du Panier, centre historique de la ville et en contrechamps sur les réaménagements et la mue que connait la Joliette. Le noir et blanc de ses images évoque un temps révolu mais aussi cet éternel recommencement que toutes les villes connaissent depuis toujours, l'enchevêtrement de l'ancien et du nouveau, de la mémoire et du rêve qui est signe de la vitalité d'un lieu.

Vernissage vendredi 11 janvier à partir de 18h
Exposition jusqu'au 17 février
Latté, 16 rue de l'Evêché